Quel était votre parcours initial avant votre formation dans notre école ?
Je suis titulaire d’une maturité professionnelle commerciale et je travaille chez Firmenich (maintenant devenu DSM-Firmenich) depuis 2004. J’ai enchainé plusieurs postes dans différents départements tels que Change Manager, Responsable de la communication, Cheffe de Projet et dernièrement, Responsable du design d’intérieur et de la stratégie des espaces de travail au niveau global.
Pourquoi avez-vous décidé de suivre une formation à distance en Design d’Intérieur dans notre école ?
C’est dans le cadre de mon dernier rôle chez Firmenich qui j’ai demandé à faire cette formation de designer d’intérieur à mon employeur, afin de valider mes acquis et apprendre les ficelles du métier, pour pouvoir être plus autonome dans mon travail.
Vous avez obtenu votre diplôme, toutes nos félicitations ! Pouvez-vous le partager avec nous et le commenter ?
J’ai choisi une ancienne scierie dans le Jura Français comme sujet de diplôme. Cette scierie abandonnée, toute en longueur, se trouve en face de notre maison familiale et j’allais y jouer étant petite. En faire mon projet de diplôme était pour moi une évidence. J’ai décidé d’en faire un gite pour grands groupes de randonneurs, nommée « La Clairière », en référence à la clairière située dans la foret, juste derrière le bâtiment.
Portrait de Jennifer par © Valérie Escandon
Travail de diplôme de ©Jennifer Vazquez, réalisé sur la transformation d’une scierie abandonnée
De quelle façon organisiez-vous votre travail à distance ?
Je travaille à 80% et j’ai deux filles, j’étais enceinte de la seconde durant la formation. Je m’étais fixée deux soirs par semaine pour avancer sur les projets à réaliser dans les classeurs de cours. J’ai eu par ailleurs la chance de pouvoir avancer sur ces projets durant mes heures de travail, puisque cette formation faisait partie des objectifs annuels que je devais accomplir au sein de mon entreprise.
Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ?
J’y ai découvert tout un univers. Premièrement, l’acquisition des techniques de dessin, que je ne pratiquais pas du tout avant la formation. Avoir la possibilité de faire passer ses idées par le croquis est une chance, un langage universel. Deuxièmement, apprendre à utiliser le logiciel ArchiCAD, que je voyais comme une montagne et qui, aujourd’hui, me permet de créer mes plans de manière professionnelle. Mon professeur, Hakan, a su faire ressortir mes forces et nos échanges m’ont donné confiance en ma créativité et ma légitimité en tant que designer d’intérieur. Côté humain, j’ai également eu la chance d’être entourée et boostée par d’autres étudiants de l’école grâce à mon compte Instagram, que j’avais créé, à la base, pour voir l’évolution de mes progrès. Ce compte est ensuite devenu un rassemblement d’étudiants de l’école, qui ont su trouver les mots pour me motiver à chaque étape de mes différents projets. J’y ai également proposé des défis de « 5 minutes de dessin par jour » pour se motiver à s’exercer !
Après cette formation, quels types de projets envisagez-vous dans le design d’intérieur ?
Je continue à travailler à temps partiel en tant que Responsable du design d’intérieur des espaces de travail, chez DSM-Firmenich. A côté de cela, j’ai lancé ma société JV Design Creation. J’ai eu la chance de réaliser quelques projets, tel que la rénovation de la Banque Raiffeisen de Rolle et espère continuer sur cette lancée.
Un mot pour les futurs étudiants qui hésiteraient à se lancer dans notre formation à distance en Design d’Intérieur ?
Je ne vais pas vous mentir, c’est une formation qui prend du temps et beaucoup d’énergie et il n’est pas rare d’avoir des moments de découragement. Il est important d’avoir une auto-discipline, afin d’avancer dans les projets de manière régulière, puisqu’il n’y a pas de date butoir pour rendre les travaux. Il est utile, également, de s’entourer d’autres étudiants pour ne pas se sentir livré à soi-même durant le parcours. Cependant, le processus de création est si enrichissant et les projets de chaque chapitre si passionnants, que je n’ai pas eu l’impression de travailler mais plutôt de m’éclater et de nourrir la partie créative de mon cerveau ! Donc si vous êtes créatif, autodidacte, perfectionniste (mais pas trop !) et que vous êtes curieux d’apprendre de nouveaux concepts et techniques, n’hésitez pas à vous lancer car en allant jusqu’au diplôme, vous regarderez en arrière et serez fier de votre parcours.
Vous pouvez suivre les réalisations et l’actualité de Jennifer sur son site web.
